Depuis de nombreuses années, la Loire et ses affluents subissent des conditions hydro-climatiques extrêmes pouvant avoir un impact fort à plus ou moins court terme sur la biodiversité locale. Avec l’augmentation de la température moyenne de l’eau (+1.5°c) en période printanière (période cruciale pour les cycles biologiques de nombreuses espèces, dont les migrateurs) et le déficit hydrique printanier (-40%), ces seuls facteurs abiotiques peuvent expliquer une partie des observations de dynamique de certaines espèces (lamproies, aloses, silures, anguilles...).

Graphique courbes Q et T à Tours

Les conditions de migration étant de plus en plus dures, des reproductions forcées ou sur des frayères davantage à l’aval du bassin sont observées (cas de la lamproie sur l’aval de la Cisse et de la Brenne par exemple).

En été, des assecs sont également observés dans de nombreux cours d’eau du territoire, avec une récurrence de plus en plus pressante, mettant à mal les populations piscicoles et les efforts consentis en termes de restauration d’habitats entre autres.