• A.A.P.P.B.L.B

    LA LOIRE À VOUVRAY

    © MATHIEU BODIN

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    PÊCHE DE FRITURE À CHENONCEAUX

    © CLAUDE RIVES/MERIMAGES

  • A.A.P.P.B.L.B

    PÊCHE AU GUIDEAU À LA MÉNITRÉ

    © MATHIEU BODIN

  • A.A.P.P.B.L.B

    PÊCHE AU FILET-BARRAGE À AMBOISE

    © MATHIEU BODIN

COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 28 mars 2024

L'AAPPED44 et l'AAPPBLB ont corédigé ce communiqué de presse suite aux recours déposés par les associations DMA (Défense des Milieux Aquatiques) et ANPER-TOS (Association Nationale de Protection des Eaux et Rivières - Truite Ombre Saumon).
Sont attaqués les arrêtés préfectoraux 2024 de la pêche dans les départements de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Indre-et-Loire et Loir-et-Cher.
Ce communiqué vise à contextualiser la situation des espèces concernées, à savoir les Aloses (grande et feinte), les Lamproies (marine et fluviatile) ainsi que le Saumon Atlantique.
Naturellement, la défense s'organise d'un point de vue juridique et nous continuerons d'apporter notre regard technique et scientifique sur la situation des migrateurs en Loire.
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Coopérative Garum : 2ème temps fort, la Maturation

Dans le cadre du dispositif A VOS ID de la Région Centre-Val de Loire, l'AAPPBLB est porteur du projet relatif à l'aide à la création d'une coopérative de production et de commercialisation de garum.

Le garum est une sauce fermentée à base de carcasses de poissons, proche du Nuoc-mâm. Il permet de valoriser au mieux la production des pêcheurs professionnels et peut être assimilé à un vecteur de diversification et de réduction de l'impact de leur activité en tendant vers un objectif de "zéro déchet".

Un deuxième temps fort, intitulé MATURATION, aura lieu à la Villa Rabelais à Tours le mardi 4 juillet de 14h à 18h. Ce temps collectif permettra au travers de deux tables rondes de nous interroger sur la place du Garum dans le temps long de l’histoire, les mémoires gustatives littéraires mais également les sentiments sensoriels de l’apprentissage du goût et les processus biologiques à l’oeuvre.

Découvrez le programme de ce deuxième temps fort et n'hésitez pas à vous inscrire !

Ce projet est soutenu et cofinancé par la Région Centre-Val de Loire.

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Gestion de l'eau : trois recommandations de la cour des comptes

La cour des comptes s'est penchée sur la gestion de l'eau en France (rapport publié en mars 2023). 
Il est regrettable que la chambre régionale des comptes Centre-Val de Loire n'ait pas participé à cette vaste enquête ...

Les trois ministères compétents (environnement, agriculture et santé) défendant des orientations différentes (respectivement bon état des masses d'eau, ressources suffisantes pour l'irrigation et bonne qualité sanitaire de l'eau potable), "la cohérence de l'action de l'État s'en trouve altérée".

La déconcentration et la décentralisation de l’État en matière de gestion de l'eau sont donc perfectibles, dans l'intérêt de tous, puisqu'il est constaté qu'en l'état, la gouvernance n'intègre pas suffisamment les impacts du changement climatique.

Les trois principales recommandations sont :

  • Améliorer la couverture du territoire par des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) ;
  • Identifier des acteurs pour animer ces SAGE ;
  • Renforcer le rôle des commissions locales de l'eau (CLE).

« L’eau fait partie du patrimoine commun de la Nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général » - Article L. 210-1 du Code de l’Environnement

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GESTION DE L'EAU : Nécessité d'intégrer le DMB mensuel dans la gestion de crise des sécheresses

Proposition d’une mesure permettant d’améliorer la gestion de l’eau pour garantir la vie des milieux aquatiques et la disponibilité de l’eau potable.

Le maintien des conditions de vie des diverses espèces qui constituent la biodiversité autochtone de nos milieux aquatiques d’eaux courantes, nécessite des débits variables selon les saisons et les besoins physiologiques et comportementaux des espèces aquatiques (reproduction, croissance, déplacements entre divers habitats…).
Dans la plupart des cours d’eau métropolitains, les débits naturels suivent la forme d’une courbe sinusoïdale, avec par exemple pour le domaine atlantique des hautes eaux allant de l’automne à la fin du printemps et des basses eaux estivales.

Ainsi, des espèces à fortes valeurs patrimoniales et socio-économiques, souvent concernées par des réglementations nationales (brochet) et/ou européennes, comme les poissons grands migrateurs ont besoin de ces variations, indispensables, pour accomplir des phases essentielles de leur cycle biologique. A l’automne et en hiver, le saumon atlantique a besoin de forts débits pour que le panache d’eau douce dans l’Atlantique lui permette de retrouver et de franchir l’estuaire du fleuve où il était né quelques années auparavant, tandis que l’anguille argentée en a besoin pour le quitter en se laissant porter par le courant, pour économiser l’énergie, vers l’océan dans lequel elle devra nager 8000 km, sans se nourrir, pour regagner les abysses de la mer des Sargasses où elle était née il y a bien longtemps pour s’y reproduire, puis mourir.
L’eau douce circule selon 4 dimensions : longitudinale (de l’amont vers l’aval), transversale/latérale (du cours d’eau vers la nappe alluviale en période de hautes eaux et de la nappe vers le cours d’eau en période de basses eaux), verticale (des sols et cours d’eau vers les nappes phréatiques) et temporelle (saisonnalité des hautes et basses eaux).

Aussi, lors d’une saison qui devrait voir des hautes eaux avec des débits élevés, mais dont les débits sont de plus en plus souvent faibles ou très au-dessous de la normale saisonnière, restant toutefois au-dessus des seuils de déclenchement des économies d’eau, les prélèvements se poursuivent sans respect de la saisonnalité naturelle des débits, amplifiant de ce fait les conséquences du manque de précipitations.
Dans ces cas de figure, le maintien des prélèvements, souvent très importants, peut diminuer excessivement le débit des cours d’eau et lisser ses variations, empêchant le fonctionnement écologique normal du cours d’eau dont les fonctions et services à la biodiversité et aux humains risquent de ne plus être rendus, et qui ne le sont plus du tout dans de nombreuses situations.

Ainsi l’appel d’eau douce en mer pour la montaison des poissons migrateurs est-il absent, le courant est insuffisant pour aider les anguilles à regagner l’océan, et les brochets ne peuvent-ils plus se reproduire dans les annexes alluviales asséchées, sans parler de l’échec de la reproduction de beaucoup d’espèces marines qui dépendent de la baisse de salinité de l’eau de mer par les apports d’eau douce (bar, sole, huître, maigre…). La circulation transversale de l’eau entre la rivière et la nappe alluviale n’est plus possible non plus, empêchant la reconstitution des réserves en saison normale de hautes eaux, et annulant de fait le soutien d’étiage normal en eau fraiche de la rivière en période de sécheresse.

Afin d’éviter ces méfaits, il apparaît nécessaire de pallier aux insuffisances d’un seul DMB annuel en fixant un DMB mensuel, pour chaque point nodal, calculé à partir des débits naturels reconstitués pendant une longue période de référence (et jusqu’en 2017 pour ne pas prendre en compte les dernières années anormales). Les différents seuils de débits déclenchant les économies (vigilance, alerte, alerte renforcée et crise) deviendraient ainsi cohérents pour le respect des engagements sur la protection de la biodiversité et de la gestion quantitative de l’eau douce.

Cette mesure est une des seules à même de donner de la résilience aux milieux aquatiques, de garantir le maintien de la biodiversité de ces milieux et de permettre aux humains une sobriété (attendus des Assises de l’Eau) et des économies d’eau réduisant la durée des périodes à risques de rupture d’alimentation en eau (potable et pour les autres activités anthropiques), en améliorant le remplissage des nappes phréatiques (alluviales et profondes).

Ne pas mettre en oeuvre une telle mesure serait reconnaitre l’incapacité de notre société à maintenir les conditions hydrologiques nécessaires au maintien en vie de beaucoup d’espèces aquatiques, dont les poissons grands migrateurs, dont il faudrait alors accepter la responsabilité de l’extinction.

 

 

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ANGUILLES ARGENTÉES : Comment améliorer leur survie pendant la dévalaison au droit des ouvrages hydroélectriques

Proposition d’une mesure permettant d’améliorer la survie des anguilles argentées lors de leur départ des cours d’eau vers la mer des Sargasses, au droit des ouvrages hydroélectriques, par arrêts de turbines ciblés

Certaines espèces de poissons colonisant les cours d’eau de la France métropolitaine ont connu une grande raréfaction au cours des 150 dernières années. En particulier les espèces dites de « poissons grands migrateurs » ont particulièrement souffert de la disparition et de la fragmentation des habitats nécessaires à la réalisation de leur cycle biologique. Ainsi, autrefois répandu dans l’ensemble des bassins versants européens, le grand esturgeon migrateur n’est-il plus présent que dans le bassin de la Garonne, tandis que le bassin de la Loire abrite la dernière population de saumons de grande migration de toute l’Europe occidentale.

Parmi ces espèces migratrices, l’anguille européenne présente la particularité de ne posséder qu’une seule métapopulation, dont l’origine serait une zone de reproduction en mer des Sargasses, au large de Cuba et de la Floride, et dont les alevins (civelles) colonisaient l’ensemble des eaux douces et des lagunes des continents européen et nord-Africain, avant que les humains n’en assèchent une grande partie ou ne rendent les habitats de grossissement inaccessibles avec l’édification de 1,2 millions d’obstacles dans l’aire de répartition historique européenne de l’espèce.

Sa forte régression depuis les années 1980 a conduit les institutions européennes à établir un règlement de reconstitution des stocks de cette espèce, le règlement CE 1100/2007, qui impose aux Etats membres d’établir des plans de gestion. Parmi les mesures à prendre, figurent des mesures de réductions de mortalités par pêche, pour lesquelles la France a atteint ses objectifs concernant les professionnels, mais également des mesures de reconstitution des habitats ou de restauration de la continuité écologique. Malheureusement la réduction de la mortalité liée à ces autres facteurs anthropiques n’est pas à la hauteur des engagements de la France, notamment concernant la migration de colonisation, qui est toutefois compensée par des transferts de civelles des estuaires vers des zones en amont, mais également pour la migration de départ des anguilles argentées pour la reproduction en mer des Sargasses.

En effet, peu d’ouvrages, notamment hydroélectriques, sont équipés de grilles suffisamment resserrées et de goulottes d’avalaison pour éviter aux anguilles argentées de dévaler à travers les turbines et d’y subir d’importantes mortalités. Ainsi est-il estimé que sur la centrale du barrage de Pose en aval de la Seine, ce sont plus de 25 % de toutes les anguilles argentées produites par l’ensemble du bassin qui sont tuées, et de l’ordre de 30 % au barrage de Châtellerault sur la Vienne, tandis que sur le Rhône une anguille quittant la région de Lyon ne pourra survivre jusqu’en Méditerranée.

La Commission estimant que les plans de gestions de l’anguille n’obtenaient pas les résultats escomptés, celle-ci a fait adopter par le Conseil des Ministres des pêches des 11 au 13 décembre 2022 des mesures supplémentaires de réduction des pêches, mais dont l’impact sera d’autant plus limité que les autres mortalités ne seront pas significativement réduites.

C’est pourquoi il est proposé la mise en oeuvre d’une mesure d’urgence de sauvegarde des anguilles argentées, avec la mise en oeuvre d’arrêts de turbines ciblés sur les périodes propices à la dévalaison des anguilles argentées sur les cours d’eau de métropole colonisés par l’espèce.
En effet, un travail collaboratif entre le MNHN, EDF et les pêcheurs professionnels fluviaux de Loire, détenteurs de savoirs, savoir-faire patrimoniaux et de plus de 20 ans de données complètes de pêche d’anguilles argentées, a permis en 2009 de produire un premier modèle de prédiction des périodes favorables au départ des anguilles. Les différentes variables déclenchant ou inhibant la dévalaison des anguilles, proposées par les pêcheurs, ont été testées et validées. Ainsi les augmentations de débits, les météos dépressionnaires et l’absence de lumière nocturne sont-ils des facteurs déclencheurs de l’avalaison.

Le jeu de données sur la dévalaison des anguilles argentées s’est depuis enrichi, et a permis d’établir un modèle plus robuste et transposable sur l’ensemble des cours d’eau, et fonctionnant avec plusieurs variables : les caractéristiques hydrologiques du cours d’eau, les variations de débit à plus ou moins long terme et les phases lunaires.
En fonction de la situation de l’ouvrage sur le bassin versant, et des dimensions de celui-ci, des arrêts de turbines ciblés pendant 16 à 36 nuits, entre le 1er octobre et le 28 février de chaque saison de migration, pourraient permettre la survie d’un nombre considérable d’anguilles argentées, et de contribuer à l'atteinte de l’objectif de réduction de mortalité par les turbines de 75 % comme requis par le règlement européen.

La mise en oeuvre d’une telle mesure vise à maximiser la survie des anguilles argentées en dévalaison vers l’océan, pour respecter les conditions de survie et de reconstitution de cette espèce prescrite par un règlement européen, en minimisant les pertes de productions d’énergie hydroélectriques.

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MIGRATEURS : Les mesures urgentes à mettre en oeuvre

Proposition de mesures d’urgence permettant d’améliorer la survie des populations de lamproie marine, de grande alose et de saumon atlantique sur les axes de longue migration, par translocation de géniteurs et régulation du silure glane.

Certaines espèces de poissons colonisant les cours d’eau de la France métropolitaine ont connu une grande raréfaction au cours des 150 dernières années. En particulier les espèces dites de « poissons grands migrateurs » ont particulièrement souffert de la disparition et de la fragmentation des habitats nécessaires à la réalisation de leur cycle biologique. Ainsi, autrefois répandu dans l’ensemble des bassins versants européens, le grand esturgeon migrateur n’est-il plus présent que dans le bassin de la Garonne, tandis que le bassin de la Loire abrite la dernière population de saumons de grande migration de toute l’Europe occidentale.


Parmi ces espèces migratrices, les poissons dits « anadromes » se reproduisent en eau douce, parfois très en amont des cours d’eau, et vont passer leur phase de croissance principale en mer. Ils étaient auparavant présents dans tous les fleuves de France métropolitaine, sauf pour le saumon absent de Méditerranée, avant que les humains n’en artificialisent une grande partie ou ne rendent les habitats de reproduction inaccessibles, avec l’édification de 1,2 millions d’obstacles dans l’aire de répartition historique européenne de ces espèces.


En particulier, l’alose et la lamproie, espèces très prolifiques, ne sont plus présentes en Europe que dans quelques fleuves, dont la Garonne, l’Adour ou la Loire pour la métropole. Malgré les protections très anciennes voulues par des lois et règlements (loi de 1865 sur les échelles à poissons…), la restauration de la continuité écologique des cours d’eau entre la mer et les zones de reproduction en amont s’avère être un sujet très épineux, complexe à mettre en oeuvre et soulevant des oppositions récurrentes et parfois violentes.


De fait, les différents programmes sont très loin d’avoir permis d’obtenir les résultats dont l’alose, la lamproie et parfois le saumon ont besoin pour maintenir des niveaux de populations acceptables. Désormais, l’accélération de certains processus négatifs ajoute aux barrages de nouveaux facteurs de mortalité d’origine anthropique, qui menacent ces espèces d’extinction à court terme :

  • Les hausses des températures des cours d’eau réduisent les fenêtres pendant lesquelles les migrations de reproduction sont possibles, les empêchant de parcourir les trajets de plusieurs centaines de kilomètres parfois nécessaires pour atteindre les habitats de reproduction ;
  • La réduction de débits des cours d’eau rendent beaucoup plus difficiles les migrations de montaison, et notamment le franchissement des barrages, même quand ils sont équipés de dispositifs de franchissement ;
  • La prolifération du silure glane, super-prédateur introduit dans la plupart de nos grands et moyens cours d’eau, exerce une pression de prédation très importante sur les flux de poissons migrateurs. Le silure étant une espèce très adaptable et opportuniste, ces prédations sont exacerbées au droit des barrages que les migrateurs doivent franchir pendant leur migration, en plus de prédations réparties tout le long des voies de migration. Il utilise les passes à poissons comme des « distributeurs d’aliments », ces aliments étant constitués des migrateurs amphihalins, très riches en lipides de grande qualité énergétique. Des travaux récents de collaborations entre chercheurs et pêcheurs professionnels ont montré qu’en Gironde, 80 % des lamproies étaient prédatées par le silure avant reproduction, tandis que ce taux de prédation est de 82 % sur le bassin de la Vienne en aval du barrage de Châtellerault (Vienne) et de celui de Descartes. En Loire moyenne, en aval du seuil de la centrale nucléaire de St-Laurent-des-Eaux, premier obstacle permanent depuis l’océan Atlantique, le taux de prédation est de 100 % avant reproduction. Pour les aloses ayant réussi à accéder à des zones de reproduction, les couples de géniteurs sont très fréquemment attaqués par les silures pendant la ponte, rendant celle-ci inopérante.

Compte tenu du cumul de ces conditions très défavorables au maintien de ces espèces, et notamment de l’extrême lenteur du rétablissement de la continuité écologique de la mer vers l’amont des cours d’eau, difficulté à laquelle s’ajoutent les impacts négatifs du dérèglement climatique en terme de débits et de température des cours d’eau et la prédation du silure, il est proposé la mise en oeuvre d’actions de compensation et de correction pour minimiser ou corriger rapidement ces impacts conformément au principe d’action préventive et de correction (cf. 2° alinéa du II de l’article L.110-1 du code de l’environnement). Deux actions utilisant les meilleures techniques disponibles à un coût économiquement acceptable sont proposées :

  • La mise en oeuvre d’actions de régulation du silure en aval, dans les passes à poissons et en amont des barrages, de manière à sauver des géniteurs d’aloses, de lamproies et de saumon de la prédation par le silure ;
  • La translocation de géniteurs de lamproies, d’aloses et si besoin de saumons du cours aval des bassins Garonne-Dordogne et de la Loire, vers des zones en amont indemnes de silures. Compte tenu du fait que l’action de régulation du silure ne pourra avoir un impact positif significatif qu’après plusieurs années de mise en oeuvre, cette mesure de translocation semble être une mesure d’urgence absolue pour la sauvegarde des poissons grands migrateurs.

Ces deux actions complémentaires ont été testées avec succès sur le bassin Garonne-Dordogne en 2021 et 2022, et pourront être renouvelées en 2023, si les budgets nécessaires peuvent être bouclés (pour la régulation du silure, budget prévisionnel de 238000 €). La régulation a concerné 914 silures sur 5 sites en 2021 et 1207 silures en 2022. Pour la lamproie marine, l’objectif sur ce bassin est de passer d’une translocation de 3000 géniteurs en 2022 à 10000 en 2023 (avec un budget prévisionnel de 242000 €).
Pour le bassin de la Loire, aucun financement n’est actuellement disponible pour la réalisation de ces actions.

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Obligation de Télédéclaration des captures

A tous les adhérents de l'AAPPBLB (et des AAPPEDs de France), vous avez désormais, depuis le 1er janvier 2023, l'obligation de déclarer vos captures de pêche sur le site dédié de l'OFB. Ce n'était obligatoire que pour l'anguille depuis 2020.

Rendez vous sur https://cesmia.ofb.fr/connexion

Par exemple, vos captures du mois de janvier 2023 doivent être déclarées avant le 5 février. En cas de difficulté, n'hésitez pas à en informer votre référent de bassin qui pourra vous guider dans vos déclarations.

Sollicité de longue date par la pêche professionnelle (CONAPPED) et co-développé par l'OFB, cet outil permettra de valoriser vos données de captures par unité géographique (à l'échelle d'un bassin, d'un lot, du territoire français...) ou par espèce (par exemple suivi d'une espèce migratrice en particulier)

Plus performant et réactif que le système "papier" du SNPE, CESMIA devrait faciliter la gestion des espèces et le suivi de vos données personnelles de captures tout en garantissant leur sécurité.

Rappelons que seuls les pêcheurs professionnels et les pêcheurs amateurs aux engins et filets ont obligation de déclaration de captures, les pêcheurs à la ligne en étant dispensés (même sur des espèces sensibles comme l'anguille...)

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Plaquette de présentation de la pêche professionnelle française en eau douce

Pêcheur professionnel en eau douce, métier-passion

Une pêche responsable et durable

 

Toujours dans l'optique de développer le volet "communication" de l'activité de la pêche professionnelle en eau douce, le CONAPPED a récemment édité un livret de 8 pages

Vous y trouverez des informations sur :

  • le rôle de ces "agriculteurs d'eau douce" (lanceurs d'alerte, sciences participatives, régulation d'espèces ...)
  • l'organisation de la pêche pro en France (10 associations de bassin)
  • les espèces capturées, fonction des saisons et types de milieu
  • les principaux engins de pêche utilisés
  • la gestion durable des ressources (efforts de pêche sur silure, EEE, espèces abondantes ...)
  • les différentes stratégie d'entreprise (avec ou sans laboratoire, vente aux mareyeurs ou vente directe ...)

Les quelques 350 entreprises françaises prélèvent environ 1400t/an représentant une valeur marchande de 12 millions d'euros

Bonne lecture !

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Le PLAGEPOMI Loire 2022-2027 est validé

Le 21 décembre 2021, le Préfet de la Région Pays de la Loire, Président du COGEPOMI, a signé l'arrêté portant approbation du PLAGEPOMI 2022-2027 du bassin de la Loire, des côtiers vendéens et de la Sèvre niortaise.

La rédaction de ce document de gestion des poissons migrateurs a été assurée par les Dreal Pays de la Loire et Centre-Val de Loire, intégrant les nombreux échanges avec les membres du COGEPOMI.

Le PLAGEPOMI a pour objet de proposer des actions ou mesures visant à pérenniser les populations de migrateurs amphihalins du bassin, principalement saumon, alose, lamproie et mulet (l'anguille disposant de son propre plan de gestion).

Ce plan définit les mesures utiles à la reproduction, au développement, à la conservation et à la circulation des espèces, les plans de soutien d’effectifs ainsi que les conditions d’exercice de la pêche (périodes et autorisations).

Concernant l'activité de pêche professionnelle et d'éventuelles nouvelles restrictions, ce nouveau plan incite les organismes de recherche à étudier plus précisément l'alose (grande alose et alose feinte) afin de combler les lacunes en termes de connaissances :

  • Déterminer le stock annuel entrant dans l'estuaire de la Loire
  • Évaluer est le taux d'exploitation de la pêcherie professionnelle
  • Identifier les pertes en ligne
  • Évaluer l'ensemble des facteurs de pression (prédation, continuité écologique ...)
  • Approfondir les connaissances sur la phase juvénile, et notamment les conditions de dévalaison (passage critique dans le bouchon vaseux)

La date butoir pour restituer ces nouvelles connaissances "alose" est fixée à 2025 (soit potentiellement 4 années successives d'études). Mais à l'évidence, cette étude ne pourrait commencer qu'au printemps 2023. Encore faut-il que les modalités du nouvel appel à projets migrateurs soient définies ...

Le PLAGEPOMI Loire 2022-2027 est disponible ici

 

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Lettre d’information

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