Contrairement à ce qu'il peut être dit ou écrit çà et là, l'activité de pêche professionnelle est incompatible avec la notion de pillage des quelques rivières et fleuves exploités, car cela reviendrait à scier la branche sur laquelle les pêcheurs sont assis... Il est préférable, pour eux et la ressource, d'avoir une approche éco-responsable, durable et pérenne de leur métier, dont l'objet premier est de proposer des produits sauvages et frais aux particuliers ou à la gastronomie locale, et dans une moindre mesure aux mareyeurs.

Le futur pêcheur professionnel doit donc définir son secteur géographique d'activité et élaborer un projet conforme au contexte local (ressources et débouchés). Il (ou elle) devra alors trouver un ou plusieurs lots ouverts à la pêche professionnelle, de préférence libres (si un adjudicataire exploite déjà le(s) lot(s) convoité(s), une installation en cofermage est envisageable). Des connaissances en gestion d'entreprises sont également nécessaires (stage, formation...)

Ensuite, il revient à la DDT(M) concernée d'étudier la complétude du dossier d'entreprise qui pourra le transmettre à la Commission de Bassin de la Pêche Professionnelle en Eau Douce (CBPPED) pour une étude technico-économique du projet.

S’installer pêcheur professionnel requiert donc plusieurs capacités techniques acquises en formation (connaissances approfondies des milieux aquatiques et des espèces qui les peuplent) et l’élaboration d’un dossier d’entreprise viable.

Pour plus d’informations, vous pouvez visiter le site du CONAPPED ou nous contacter ici.