Au sein du comité de bassin de l’AELB, les différents acteurs du territoire tentent de concilier les nombreux facteurs de pression avec les ressources naturelles du plus grand bassin hydrographique de France. Philippe Boisneau, ayant plusieurs mandats à son actif au sein du Comité, ne cesse de défendre l’importance de contenir les prélèvements pour un meilleur fonctionnement des écosystèmes. A noter également que le bouchon vaseux, présent dans l’estuaire de la Loire, n’a pas été expulsé depuis 2014, faute de débit suffisant en Loire.

Les prélèvements en eau par différents secteurs d’activité (industrie, agriculture intensive, ménages) peuvent parfois paraître disproportionnés par rapport aux ressources disponibles. Sans changement de certains modes de production (maïs irrigué par exemple), la tendance actuelle ne serait que le prologue d’une inquiétante évolution.

En 2020 par exemple, les prélèvements agricoles dans certaines masses d’eau ont dépassé de façon significative les capacités des milieux (400% sur l’Indre)